Usinage té de fourche: Conseils sur la méthode d'usinage

salut!

belle pièce..!!

ni du métier ni assez d'expérience, mais mes souvenirs du lycée en BM c'était de partir d'une surface usinée, qui devenait la référence..
donc pour ma part je ferais d'abord un surfaçage d'une face puis retourner, brider, et re-surfacer puis usiner les découpes et autres trous trous sans dépose..
il te faut garantir la bonne perpendicularité d'une face au moins et des alésages..
détourage final ensuite pour l'ext..

den's

Pareil que Den's mais en faisant un gabarit de centrage que se prend sur les alésage pour avoir une bon centrage pour l'usinage des chanfrein après avoir retourné a nouveau la pièce..
Je mettrai aussi soit un double face soit de la colle pour éviter que les morceaux se baladent en fin de découpe.

Si je puis me permettre de donner ma vision des choses sachant que je suis usineur depuis 40 ans...avec toutes les réserves liées aux nombreuses bourdes que j'ai pu faire depuis mon début de carrière d' une part, et la machine et outils coupants employés d'autre part.
Personnellement, j'aurais tendance à résonner par rapport à la face inférieure du té; côté colonne donc . Cette face me semblant la référence la plus importante-, tout au moins plus que la face supérieure, pour assurer une bonne géométrie de la pièce.
Donc, surfaçage, usinage en ébauche des trois alésages (tubes de fourche, colonne direction), détourage extérieur avec chanfrein, usinage des 4 poches d' allègements et finition des alésages.
La question suivante est de savoir comment usiner ce que l'on appelle le talon (la partie qui a servie à se brider dans l'étau de la fraiseuse...) pour obtenir l'épaisseur finale. La solution rapide serait de serrer le té sur son contour extérieur tout juste usiné. Même si cela doit être faisable, tranquillement, en mettant des bouchons serrés dans les alésages pour donner un peu de rigidité, je ferai plutôt une pièce mâle usinée d'une pièce, avec les trois alésages cette fois ci en positif (en retirant quelques centièmes sur ceux -ci) . Cette nouvelle pièce sans être démontée de la fraiseuse, servirait alors de fixation du té via les serrages des trois alésages finalisés par ailleurs .et permettrait d'assurer le bridage et le parallélisme des deux faces.
Avec l'aide de ton logiciel d'usinage, tu pourras aussi effectuer un dernier programme pour la réalisation des chanfreins sur la face sup'.
je procéderais ainsi même s'il me semble que c'est une solution un peu "luxe" pour une seule pièce...
Mon expérience me fait dire en exagérant un peu qu'il y a autant de façon de procéder qu'il y a d'usineur...

J'ai un commentaire sur la conception, pas sur l'usinage.
J'aurai laissé une toile sur le dessus pour limiter la déformation du fait des trapèzes créés par les membrures.
E.T.

J'aurai du préciser que se serrer sur le contour extérieur, dans un étau suffisamment large , était une façon un peu (complètement...) antimécanique. Quand on regarde le té, on voit qu'il y a trois appuis possible: 2 sur l'avant au niveau des fourreaux et un sur l'arrière au niveau colonne de direction...avec le risque de déformer la pièce ou pire, de la satelliser...
Parfois le manque de temps ou l'envie d'en finir, fais des miracles...ou des ravages!

Moi depuis le debut je vois la pièces bridée a plat sur la table ou mieux su un martyr.

Buell-LN a écrit:Encore merci pour tous vos écrits, y'a toujours à apprendre des autres.

Mr. Wint a écrit:We are never too old to learn from a master Mr Kidd

E.T.