Courtes blagues et histoires vraies episode (2)

pushing a écrit:

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... je dois dire que tu as des ressources inépuisables qui font des heureux parmi certains qui sont en campagne profonde ... loin du vacarme médiatique... je leur ai dit c'est du «Pushing» .. z'ont rien compris...  mais ils attendent chaque semaine la nouvelle fournée.. un filon koa... comme quoi l' bonheur ça tient à trois fois rien... mais c'est déjà quelque chose...
Arv' renforçons l' mental des isolés volontaires...

Pushing....ne pas confondre avec phishing....

Chaud bouillant le push !

> > > > La scène se déroule sur le parking a coté de la gare de VANNES
> > >
> > > Un gars sort du bar en titubant. Un véritable désastre !! Il lui faut 5 bonnes minutes pour retrouver sa voiture, 5 autres pour trouver la clé, non sans être tombé 2 ou 3 fois par terre.
> > > > Au bout du parking, des Gendarmes regardent la scène, médusés.
> > > > faut encore un bon moment pour que le gars réussisse à faire démarrer le moteur, qui s'éteint tout de suite après.
> > > > Pendant ce temps, ses amis sortent du bar, cognent à sa vitre et lui souhaitent bonne nuit.
> > > >
> > > > Ça ne va pas bien pour lui, mais il chante quand même, affalé à sa portière, la fenêtre ouverte !...
> > > >
> > > > Finalement, au bout d'une bonne demi-heure, il réussit à relancer le moteur, et il commence à rouler.
> > >
> > > Immédiatement, les Gendarmes allument leur gyrophare, le bloquent avec leur fourgon, et le mettent immédiatement en état d'arrestation.
> > > >
> > > > Ils lui demandent alors de souffler dans le ballon, et là, surprise : ZERO ! Rien de rien... Pas une goutte d'alcool ! RIEN !!!
> > > > Alors ils sortent leurs tous nouveaux tests de détection de stupéfiant, et la, re-surprise RIEN.
> > > > Mais alors RIEN DU TOUT ! !
> > > >
> > > > "Mais, pourquoi ça vous semblait si difficile de trouver vos clés, de monter dans la voiture et de démarrer alors ??" Lui demandent les préposés de la Maréchaussée ? ?
> > > >
> > > > > - « Ah ça... Et bien , C'est que.. Ce soir..., C'était mon tour de faire semblant, le temps que tous les autres puissent rentrer chez eux tranquillement !»

Tu la sors bonne, et on l avale de grâce !

Un homme va chez son médecin : son testicule gauche est enflammé.
Le toubib l'examine et lui dit d'un air assuré :
- C'est une inflammation du testicule gauche. Ce n'est pas grave, je vous donne le téléphone d'un ami urologue.
Mais le doc se trompe et lui donne le numéro de son avocat.
Le bonhomme prend rendez-vous et part voir le soi-disant spécialiste.
L'avocat lui demande :
- En quoi puis-je vous être utile, Monsieur ?
Illico le malade baisse son pantalon et lui montre son testicule :
- Je viens de la part de mon médecin traitant, comme vous pouvez le constater docteur j'ai le testicule gauche enflammé. L'avocat le regarde hébété. Après un silence il lui dit :
- Cher ami, excusez-moi, mais ma spécialité, c'est le droit !
Le malade s'énerve alors :
- C'est vraiment devenu un pays de cons, maintenant il y a un spécialiste pour chaque couille !!

*Je suis allé me promener avec ma nouvelle copine et nous avons vu des chiens s'accoupler. Elle a dit : Comment le mâle sait-il quand la femelle est prête pour le sexe ?*
> > >
> > > *J'ai répondu : Il peut sentir qu'elle est prête. C'est comme ça que la nature fonctionne.*
> > >
> > > *Nous sommes ensuite passés devant un champ où il y avait des moutons et le bélier était en train de s''accoupler avec la brebis. Ma petite amie m'a demandé à nouveau : comment le bélier savait-il que la brebis était prête pour le sexe ?*
> > > *J'ai répondu : C'est la nature. Il peut sentir qu'elle est prête.*
> > >
> > > *Nous sommes ensuite passés devant un pré où il y avait des vaches et le taureau s'accouplait avec une vache.*
> > >
> > > *Ma copine m'a dit : C'est bizarre. Ils en sont tous là. Le taureau ne peut sûrement pas sentir quand elle est prête.*
> > >
> > > *Je lui ai dit : Écoute, c'est la nature. Tous les animaux peuvent sentir quand la femelle est prête pour le sexe.*
> > >
> > > *Après la promenade, je l'ai déposée chez elle et je lui ai dit au revoir. Elle m'a dit : Prends soin de toi et fais-toi faire le test du Covid-19.*
> > >
> > > *Surpris, je lui ai demandé : Pourquoi t'exprimes-tu comme ça ?*
> > >
> > > *Elle a répondu : Je crois que tu as perdu ton odorat...*

Voici la version d'une question "bonus" de chimie posée à l'université de Nanterre.
La réponse d'un étudiant a été si loufoque que le professeur l'a partagée avec ses
collègues, via Internet, et c'est pourquoi vous avez le plaisir de la lire ....

Question Bonus: « l'enfer est-il exothermique (1) ou endothermique (2) »


(1 : évacue la chaleur, 2 : absorbe la chaleur)


La plupart des étudiants ont exprimé leur croyance en utilisant la loi de Boyle (si un gaz
se dilate il se refroidit et inversement) ou ses variantes.

Cependant, un étudiant eut la réponse suivante:


Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l'enfer avec le
temps. Nous avons besoin de connaître à quel taux les âmes entrent et sortent de l'enfer.
Je pense que nous pouvons assumer sans risque qu'une fois entrées en enfer, les âmes
n'en ressortiront plus. Du coup aucune âme ne sort.

De même pour le calcul du nombre d'entrées des âmes en enfer, nous devons regarder le
fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd'hui.

La plupart de ces religions affirment que si vous n'êtes pas membre de leur religion, vous
irez en enfer. Comme il existe plus d'une religion exprimant cette règle, et comme les gens
n'appartiennent pas à plus d'une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont
en enfer...

Maintenant, regardons la vitesse de changement de volume de l'enfer parce que la Loi de
Boyle spécifie que « pour que la pression et la température restent identiques en enfer,
le volume de l'enfer doit se dilater proportionnellement à l'entrée des âmes ».

Par conséquent cela donne deux possibilités:

1) si l'enfer se dilate à une moindre vitesse que l'entrée des âmes en enfer, alors la
température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu'à ce que l'enfer
éclate.

2) si l'enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d'entrée des âmes en enfer, alors
la température diminuera jusqu'à ce que l'enfer gèle.

Laquelle choisir ?

Si nous acceptons le postulat de ma camarade de classe Jessica m'ayant affirmé durant
ma première année d'étudiant « Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi », et en
tenant compte du fait que j'ai couché avec elle la nuit dernière, alors l'hypothèse doit être
vraie. Ainsi, je suis sûr que l'enfer est exothermique et a déjà gelé …

Le corollaire de cette théorie c'est que comme l'enfer a déjà gelé, il s'ensuit qu'il n'accepte plus aucune âme et du coup qu'il n'existe plus...

Laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l'existence d'un Être divin ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Jessica n'arrêtait pas de crier "Oh....mon Dieu !...."

(Cet étudiant est le seul ayant reçu la note 20/20)

L’enfer …..la suite

Bonjour et merci Arvella, mais, parce qu'il y a un mais ...

... depuis que j’ai lu hier soir “L’enfer est-il exothermique ou endothermique” il y a un je ne sais quoi, un presque rien, qui me tarabuste. Je n’avais pu, dans un premier temps, réfléchir pourquoi ce malaise ? Pourquoi je trouvais la note 20/20 excessive ? Ce week end passé loin de chez moi, libéré de mes obligations de père modèle, de mari exemplaire, bref de Père Noël, j’ai eu une nuit de partielle insomnie à consacrer à cette question purement physique.

Je vous livre ci-dessous le résultat de ces intenses, et laborieuses, cogitations.

CET ETUDIANT NE MERITE ABSOLUMENT PAS 20/20.

En préambule il y a lieu de remarquer que l’auteur de cette démonstration appuie son raisonnement en mettant en scène deux individus:
    • Cet étudiant-là (le narrateur) appartient à la catégorie : coq imbécile et prétentieux (* Cf... G. Brassens : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] )

    • Cette étudiante-là (Jessica) appartient à la catégorie : femme-dinde, (1)

    • Quelques caractéristiques de la “femme-dinde”
       a)-quand elle dit:"oui" , cela veut dire :"peut-être";
       b)-quand elle dit:"peut-être", cela signifie:"non";
       c)-quand elle dit:"non", cela peut signifier :
                            1- oui, c’est non !
                            2- "oui" du point a) qui veut dire:"peut-être".
                            3- non, c’est oui !

D’où deux failles de taille dans le raisonnement proposé par notre étudiant "surdoué":

A)- L'hypothèse repose sur une profonde méconnaissance pour son auteur de la psychologie de la “femme-dinde”:
L'utilisation d'un adynaton (2), à référence religieuse, exprime une acceptation dont la dinde veut différer les conséquences pour des raisons de morale bourgeoise. Et, le coq, imbécile et prétentieux perché dessus, pense naïvement que l'exclamation de la dinde manifeste une élévation de l'âme jusques aux nues, et qu'elle rend hommage à ses prestations viriles, alors qu'elle veut simplement éviter qu'il ne soit … déçu...(* voir Cf. G. Brassens plus haut).
Et, dans une cohérence surprenante, pour une semblable engeance, la dinde reste dans le même registre bourgeois judéo-chrétien: l'enfer pour conjurer le péché à venir, et Dieu pour le pardon. Rien à voir, vous le voyez, avec la possible entropie (3) d'un lieu supposé en perte d'énergie.

B)- Cette même hypothèse repose sur un postulat qui ne doit rien à la règle cartésienne de l'évidence: pourquoi l'Enfer serait-il gazeux ? La loi de Boyle ne peut s'appliquer s'il s'agit d'un corps solide, ou s'il est immatériel. Si les âmes avaient une masse, on pourrait  appliquer la loi de la gravitation et penser que la souffrance des âmes viendrait de la compression exercée par leurs masses cumulées, génératrice d'un dégagement d'énergie tel qu'on pourrait assimiler l'Enfer à un trou noir...Si les âmes n'ont pas de masse, l'Enfer échappe aux lois de la Physique, à l'univers tel que nous le percevons, et d'ailleurs, personne n'a jamais pu déterminer le poids d'une âme, encore moins celle d'une dinde. Et, la dinde glouglote "mon Dieu !", comme le coq coquerique crânement ses hâbleries.......

Tout cela, malgré tout, ne résout une autre fondamentale question: les coqs et les dindes vont-ils au paradis ou en enfer après tant de tartuferies ?

(1))-il faut que je prenne un minimum de précautions , non pas oratoires, mais écrites, sinon je vais me retrouver avec (trop) plein de copines, et lors de réunions amicales....chaud pour moi ! Peu me chaut !
   

(2)-Adynaton: figure de style exprimant quelque chose d'impossible: “être trempé jusqu'aux os.” - “Deux milliards d'hommes en long et moi, au-dessus d'eux, seule vigie” (Les Mots, Jean-Paul Sartre)

(3)-Entropie: quantité d'énergie qui, s'étant dégradée, ne peut plus être mise à profit pour produire une action, (en quelque sorte comme ce post).


Question subsidiaire: considérons la formule, (toute théorique j’en conviens, c’est pour l’exemple) “Le grizzly est malin” : est-ce un adynaton, et, en supprimant le verbe "est" cela devient-il un oxymore ?

Post scriptum qui n’a rien à voir:
A ceux, impertinents, qui se posent la question de savoir si j’ai “fumé la moquette” la réponse est NON (!) Le paillasson seulement (c’est du végétal)! Avec la moquette (c’est du synthétique) t’as les neurones qui font du rollers dans la cervelle !

quelqu'un aurai un doliprane ?




même deux !!

.. houlalalalalala... folie euristique

... c'est dense .. ça danse ... trop riche... trop' à dire... trop' à faire... trop' travail.. ma fatigue, hein !!!.. qu'en fais-tu ?


Né fatigué, j’ai employé tout mon temps à me reposer ; les déformateurs s’époumonaient en vain pour me corner aux oreilles leurs calembredaines les plus fastidieuses, je ne les écoutais pas : mon imagination faisait l’école buissonnière et vagabondait. J’ignorais donc ce que mes condisciples avaient appris ; par contre, je savais bien des choses que mes déformateurs eux-mêmes ne soupçonnaient pas. La rêverie est la meilleure des éducatrices …..elle m’enseigna que l’activité est une maladie honteuse et que les agités ont tort de sanctifier le mouvement perpétuel : «L’Homme, m’apprit-elle, n’est pas fait pour se livrer à d’épileptiques gesticulations; s’exténuer n’est pas le but de son existence: il est sur terre pour vivre dans la méditation et la paix».
Ainsi chapitré, je me suis dirigé, avec confiance, dans la voie sainte de l’inaction. De ce chemin sacré je ne me suis pas écarté durant toute ma vie.
Quelqu’un objectera, sans doute, que vingt numéros de l’Assiette au Beurre entièrement dessinés par moi; que ma collaboration au Rire, à l’Action et à bon nombre d’autres journaux; que mes albums, mes expositions particulières en France et à l’étranger, mes affiches qui couvrirent les murs de Paris et des principales villes de province ; que tout cela a bien nécessité, de ma part, une certaine somme de travail.
— C’est entendu, répondrai-je, les apparences sont contre moi ; pourtant je persiste à prétendre que je n’ai jamais travaillé : je me suis toujours diverti……
…..

Lorsque tu es pressé, tout se précipite en toi : tu n’es plus maître de ton mental… Or la réflexion modifie singulièrement les actes. Quand ton mental sera comme une belle eau tranquille ; quand tu ne seras plus affecté par le tohu-bohu de la foule, par la puanteur des affaires, de la politique et autres pourritures ; quand les contrariétés heurteront vainement à la porte de ton cœur, tu exerceras tout pouvoir sur les êtres et les choses ; d’esclave tu deviendras maître : tu domineras tout.
Mais si tu t’intéresses, si peu que ce soit, à l’agitation extérieure ; si, par exemple, tu t’adonnes à la lecture des quotidiens, tu apprendras que le ministre des finances se propose de faire voter un impôt sur la pensée ; qu’un paresseux de ton genre vient d’être condamné à dix ans de travail forcé ; que ta tour d’ivoire va être expropriée pour cause d’utilité publique ; qu’il t’est désormais interdit de cracher sur les ordures de ce monde parce que ça les salit ; et caetera, et ceatera ; tu t’indigneras septante fois ; tu feras part de ton indignation à des amis qui professeront une opinion différente ; il s’ensuivra une discussion qui dégénérera peut-être en dispute ; tu seras aigri, crispé, troublé pour toute la journée et le lendemain cela recommencera.
Pour peu que la viande et le vin ne soient pas prohibés de tes menus, il s’opèrera en ton for intérieur une fermentation volcanique : le sang affluera à ton visage et menacera de faire éclater la peau de tes joues ; tu auras une face écarlate de carnivore et d’alcoolique ; ta mentalité se teindra de rouge comme ta trogne.
Or le rouge est la couleur de la colère et la colère c’est le tourment, c’est le paroxysme de la turbulence. Un véritable paresseux évite l’agitation sous toutes ses formes : colère, chagrin, spleen et surtout travail.

Quelle folie que l’agitation ! Quelle erreur de la considérer comme la Panacée qui guérira le monde ! Toujours et partout nous nous heurtons à cette horripilante manie ; elle nous interdit de vivre la vie naturelle, le doux état primitif où l’on n’avait qu’à cueillir les fruits pour se nourrir.
Il est vrai que ce geste constitue un effort ; mais ce n’est pas un effort pénible, non plus que construire une cabane pour s’abriter ou tisser des étoffes pour se vêtir. Ces travaux si tu tiens à les dénommer ainsi, feraient partie intégrante de notre existence ; ils seraient une distraction, un repos pour l’esprit. Avec joie, avec amour nous les accomplirions ; mais nous laisser abrutir par des besognes fastidieuses, inutiles, avilissantes, malsaines ou dangereuses, cela c’est le mal : nous devons nous y soustraire.
Ce n’est pas facile, je le reconnais, en la charmante civilisation dont nous jouissons ; mais plus on se détache des besoins qu’elle nous a créés, plus on peut se passer d’argent….

Entends hurler les fous ! regarde-les s’agiter, se précipiter, s’exterminer… Ils travaillent, suent, s’échinent et détruisent leur santé pour gagner de l’argent. Quand ils sont en possession de cette galette, ils la dépensent pour soigner leur santé. Cette intelligente combinaison ne leur réussit pas toujours ; alors ils meurent de fatigue. S’ils n’ont pas souci de leur santé, ils font la ribouldingue et finissent par en crever…..
Le jeu est un préservatif contre la pensée : quand les agités sont arrachés au tourbillon des affaires, ils se retrouvent seuls avec eux-mêmes. Alors l’épouvante les saisit, car ils sentent rôder l’invisible. Des idées les effleurent et cherchent à se faufiler dans leurs cerveaux, des idées qui ne sont pas celles de tout le monde. Ils frémissent d’horreur et d’effroi en envisageant ce qui se produirait si l’une d’elles réussissait à expulser un cliché périmé et à prendre sa place. Une idée originale dans une caboche d’agité ! cela ne s’est jamais vu….Une idée qui imposerait son indésirable présence dans un cerveau accoutumé à la vacuité ! une de ces idées folles comme celles qui hantent les rêveurs et qui les poussent à se consacrer aux choses de l’esprit !

Commet se débarrasser de l’intruse ? Quel moyen employer pour échapper à l’obsession de cette larve ? Les agités ont cherché et ont trouvé : ils ont inventé le jeu. Véritable passe-temps d’abrutis, le jeu supprime toute cogitation : il rend l’esprit déliquescent. Le jeu passionne les agités et met le penseur en fuite.
L’agité joue parce qu’il s’ennuie, parce qu’il ne sait que faire, tandis que le rêveur n’éprouve jamais le besoin de faire quelque chose : l’inaction ne lui pèse pas ; il lâche la bride à son imagination.
Ne pratique pas la paresse qui veut ; tous ne sont pas touchés par la grâce : on vient au monde flemmard comme on naît artiste. Consciemment ou non, le rêveur, plongé dans une incessante contemplation de la manifestation est tout proche du non-manifeste : c’est un élu.
La paresse n’est pas l’apathie, mais l’absence d’agitation ; elle est la racine de ton être.
Il y aurait un livre à faire sur la paresse ; cet ouvrage ne pourrait être écrit que par un paresseux ; mais les paresseux sont bien trop occupés à se tourner les pouces……

Ne rien faire c’est de l’art pur ; c’est l’apanage des poètes ; c’est la science de ceux qui n’ont jamais voulu apprendre ; c’est la révolte silencieuse contre la civilisation détestable ; c’est la revanche de la bonne nature sur le progrès maudit ; c’est le retour au paradis terrestre d’où la sotte envie d’acquérir des connaissances nous expulsa….
Le travail n’est pas sacré : on a toujours menti en le prônant comme tel et les hommes sont victimes de cette supercherie.
Le travail qui a pour but le gain, est une servitude imposée par la civilisation ; c’est une atteinte à la dignité humaine ; c’est une des multiples formes du mal ; il nous empêche de vivre en beauté… L’aberration des agités est telle qu’ils en sont arrivés à considérer la sublime paresse comme la mère des vices alors que seul le travail procure de quoi les satisfaire tous. La Société prétend condamner le paresseux au travail forcé ….

Au commencement la Terre n’était pas l’enfer que nous connaissons : c’était le paradis. Si nous en croyons la Bible, Adam et Eve y goûtaient une lune de miel bien délectable. Ils eurent le grand tort de se laisser induire en tentation par un satané serpent, figure symbolique du progrès, et sans penser qu’ils risquaient de faire une chute, se penchèrent pour le regarder. L’astucieux reptile leur montrait l’arbre de la science… Aussitôt le Démiurge, irrité, leur apparut et leur dit : vous êtes indignes de vivre dans l’oisiveté ; vous n’êtes bons qu’à gagner votre pain à la sueur de vos fronts….

L’Humanité ancestrale était parfaitement heureuse, mais dès que s’empara d’elle la curiosité de savoir, elle inventa mille et une choses que la nature ne lui fournissait pas…. Quand elle ne parvint plus à satisfaire ses désirs, elle connut la souffrance. Depuis des millénaires cette souffrance s’est accrue ; elle augmente toujours au fur et à mesure que s’accumulent les abominations de la civilisation.
Le fameux progrès, dont les agités sont si fiers, est simplement matériel. Les diaboliques inventions de cette sorcellerie moderne qu’on nomme la science, loin de contribuer au bonheur de l’humanité, ont intensifié l’agitation…
.......
Lorsque la Paresse établira sa demeure en toi, le silence et l’immobilité y prendront place eux aussi. Cette paix intérieure se manifestera au-dehors…
.......
«Quand le créateur fit sortir le Cosmos de sa pensée, Il ne bougea pas, ne s’agita pas, ne se fatigua pas, et pourtant Il éprouva le besoin de se reposer.
Se reposer de ne pas avoir remué ! Pouvait-il nous donner meilleure leçon ?»

L'évangile de la Paresse
par Gustave Henri Jossot

Textes extraits du livre : le fœtus récalcitrant édité en 1939

grizzly48 a écrit:

Si les âmes avaient une masse

... ça pèserait pas des masses... ha ha ha . .. 45 grammes pour l’Institut suisse des sciences noétiques .. en 1907, 21 grammes selon Duncan MacDougall, année bénie du 1er Tourist Trophy sur l'Île de Man ... où justement tout motard doit y promener son âme.. l'essentiel, la balade !
Arv' dodo..

finalement je crois que c'est une boite qu'il me faut ! ! ! !